(Roy étant en déplacement actuellement, il m’a demandé de vous avertir que dans l’immédiat il ne pourra pas répondre à vos commentaires mais le fera dès son retour. Nico)
Les croquis que je vais vous montrer dans cet article viennent de mes anciens carnets universitaires. On avait des exercices de dessin à faire une fois par semaine sur une thématique et un dossier d’une centaine de croquis à rendre à la fin de chaque semestre.
Moi qui avait l’habitude de peaufiner mes dessins assez longuement ça a été difficile de me forcer à ne garder que les lignes essentielles de mes modèles. Vous avez peut être vu il y a un an un article qui expliquait mon “style” de dessin (illustrations à l’appui), si vous ne vous en souvenez pas, faites un tour sur l’article en cliquant ici.
Lorsque je compare mes dessins de ces deux époques, je vois clairement comment mon trait et mon oeil ont évolué. Dans les croquis ci-dessous, il y a encore beaucoup de fioritures, une recherche du détail et de l’esthétique. Pour moi un dessin devait posséder cette part de réalisme.
Maintenant je vois les choses autrement mais je ne me prive pas de revenir vers un style plus travaillé, plus complexe et académique de temps à autre, comme un peu un retour aux sources.
Voici quelques croquis que j’ai fait lors de mes visites au musée des Augustins de Toulouse et un cheval mécanique d’un carrousel (celui qui se trouve au jardin Raymond VI).
Je ne connaissais pas du tout les règles de proportions du corps humain à cette époque. Je faisais toutes mes estimations à l’oeil, c’est pour ça que certaines parties sont légèrement mal positionnées, comme la bouche dans le dessin ci-dessus par exemple.
Que ce soit dans mes nouveaux croquis ou dans ceux-ci j’aime quand on peut voir un les traits du crayon et leur rythme. Mais c’est vrai que j’exploitais beaucoup les effets de lumières, ce qui donne un aspect un peu fantomatique.